Archives mensuelles : octobre 2011

l’odeur métal

          aucun geste ne m’apaise quelque chose crie meurt ma chair brûle des encens s’étiolent les âcres parfums révulsent je guète l’odeur métal         Neige, tu le sais, j’attends tes éclaireurs lucides, l’annonce … Lire la suite

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Le souffle – Île Eniger

Je ne veux que d’amour. L’heure n’est plus aux peurs mais à l’application des joies. Aimer n’appartient pas aux formes ni aux mains, il est de si puissant que le regard hésite à le savoir si proche. L’amour lève le … Lire la suite

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Ces gestes qui font tourner le monde – II

c’est un jour gris et lourd, des échos résonnent les soubresauts sonores des camions de la ville. des pelles mécaniques s’affairent à croquer le bitume pourri, à déterrer les crevures de conduites d’eau dont le précieux liquide fuit dans la caillasse, l’argile, ce corps caverneux de … Lire la suite

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de la manie – l’orphelin

de lui personne ne veut et il faut sans cesse l’écarter. je me suis demandée de longues années durant pourquoi presqu’invariablement – oui je l’écris ainsi et bronchez si tel est votre plaisir – une petite chose de rien du tout restait isolée, … Lire la suite

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regret et patience – passage

nous découvrons qu’il n’est plus de violon sur la mer*, musique d’Île, langue soulevée vive des poivres et du feu mais paroles en gouttes limpides. son sel brillant se tait, et se tait un voyage; des lieux encore, un épaulement certain dans l’incertain-même de toutes choses. … Lire la suite

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Octobre, pluies et chuchotements

pluie je pluie long pleut la ville mouille plic lire l’eau lire la pluie coule mouille feuilles flaques molles et loupes plic glissent gouttes plac l’eau toute plic tout luit glisse pluie de longue file long pleur je pluie glisse pile l’heure lire l’eau coule lourde ville dégouline lisse laisse lire les lignes et … Lire la suite

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l’odeur des chiens

ni lieu ni heure, rien n’en fait présage sinon qu’après le départ des grands sillages et les redoux elle filtre alors et se répand dans toute la ville. c’est l’odeur des chiens. insidieuse et humide elle enfle pourtant on ne … Lire la suite

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de la poésie

    …ce qu’on en dit, n’a tout compte fait rien à voir avec elle. l’ennui c’est qu’on ne sait plus la laisser respirer. la sortir du coffre, ventiler la naphtaline. la sortir de la rue, lui enlever les aiguilles. la … Lire la suite

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