silence prend ma main et je la laisse aller. je ne choisis rien. l’autre main patiente, tient les objets à dessin. elle les tient comme on tient une branche.
le papier chuchote et croustille, impression de marcher dans les feuilles mortes, impression de flaques sombres. miroitantes de bleus.
je me laisse prendre au mouvement, par la couleur, la mouillure.
ma main court, ma main danse et se délie. je regarde. je ne sais rien.
…comme j’aime ne rien savoir.
« je me laisse prendre au mouvement, par la couleur, la mouillure. »
lisant rapidement ce matin, je lisais « nourriture » n’est-ce pas ainsi l’échange entre le papier et soi et cette couleur qui nourrit
J’aimeJ’aime
..peut-être – je ne sais pas – … la couleur, elle-même nourrie de lumière, nourrit-elle par le geste hors soi, pourtant que ce qui nourrit ce même geste est autre chose, autre chose comme un secret très secret à moi-même, qui me traverse, ou que je laisse traverser «sans Savoir» …
J’aimeJ’aime
Merci pour ce comm sur mon blog. La marre-chiée de l’art, c’est pas mal trouvé, j’aurais fait : la mare chiée de l’art, ou mieux, la mal léchée de l’art. Ou peut-être, la baie des cauchons chie dans la merde chiée par les anars solubles dans la lèche. Ou encore, comme ce que je fais EST BEAU, il n’est pas question de ne pas me lécher-sucer, votre à venir et le mien en dé-pendent au plafond du grenier. ET VIVE LA POLISSE ! YES : hu hu :)) Faire sauter l’avion les passagers et l’hôtesse de l’art.
Accroupie sur une table tournante, and so on. Du lard, vous dis-je, m’sieur l’abbé. Grave le.
Bises.
J’aimeJ’aime
ça me fait plaisir, Bui! tu rviendras faire du bruit! :)
J’aimeJ’aime