Archives mensuelles : décembre 2015

l’hiver tombe, lent. le froid colle ses baisers dans les fenêtres envahit toutes les pièces lovée dans les couvertures, au milieu du grand lit, je regarde l’hiver tomber. sur le papier blanc. sur mes notes. sur. je crois qu’il est … Lire la suite →

les pièces nues. les murs laissés à eux-mêmes, à l’espace. réfléchissent. il n’est pas question de lumière ni de blancheur. peut-être une conversation qu’ils entretiennent les uns les autres. ou la reprise de celle-ci, longue, calme, hors de toute temporalité. … Lire la suite →

je ne regarde pas. j’aime. j’aime l’expansion. la largesse. la chambre qui respire. l’espace se remplissant d’espace. maison, chambre, lieu d’être. lieu d’être n’est jamais raison ni territoire, mais le geste donnant. une main ouverte. détendue. qui n’attend rien. n’est-ce … Lire la suite →

une nuit m’aspire. une nuit longue de soixante-quinze jours ; elle n’a rien à voir avec le monde. ni le temps de la planète. soleil ni lune. je suis sans. tu dirais peut-être un égarement, peut-être le Lethée. longer patience … Lire la suite →

me frappe comme une évidence. laisser. donner. on m’a dit un jour que j’écrivais l’abandon, s’abandonner à. l’amplitude. l’espace. l’indéfini.  mais laisser libre. impérieusement libre. dégagé. une forme d’amour. un amour qui n’abîme jamais ce qui est aimé, est-ce possible.