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Archives mensuelles : novembre 2023
in/poème du vent
le vent balance la pensée l’épinette noire lancée drue flèche forte aux temps durs (dure) tendue en fuseau l’arbre chante et grince la solitude ailleurs une forêt où court le lynx entonne au loin une mélopée craquante elle sévit endort … Lire la suite
temps de chien
on s’emmitoufle chacun dans les laideurs de la ville livides et silencieux nous bordons nos langues pâles d’air gris contaminé du smog et de vaines convictions ici s’effrange et se gruge par en dedans le ressentiment qui pousse sa fleur … Lire la suite
Publié dans écrivailleries, clavier d'intempérances, passages
Tagué chien, chute, dernier
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je te pense
vers un ami et son étoile choient et s’égrènent les heures d’ambre s’épuisent lentes et guettent Neige sa danse piquante ou légère et je te pense étoile vive parmi les cristaux de quelques rêves leurs buées / je te pense … Lire la suite
les heures noires (2)
humeurs & anaphore comme se ramènent les grandes voiles, le jour tire et ferme ses angles à l’écoute tendue des poulies du ciel*, vite et fort avant que les cordes ne se crispent aux harpes dont les vents jouent, vite … Lire la suite
Publié dans écrivailleries, clavier d'intempérances
Tagué aspirations, longue nuit, voiles
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les heures noires
de seuil clair en seuil sombre s’approchent les heures noires du solstice de l’hiver s’écourtent fugaces les minutes vives ouvrées des faire et laisser faire peu à peu nous plonge la phase ombreuse où la vaste voûte de merveilles piquée … Lire la suite
Publié dans écrivailleries, clavier d'intempérances
Tagué ciel, heures noires, pleurs
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dans le noir
. . . la ville sue dans le noir de quatre heure l’enfance se défonce l’innocence au juice . . . les cyclistes s’habillent comme la nuit se confondent avec l’asphalte pourri se heurtent et insultent les portières oubliées les … Lire la suite
Publié dans à l'instant, écrivailleries, impromptus
Tagué désastres, noir, novembre
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in/poème • les heures grises – encore
chanson sans musique encore (se taire) : encore à attendre le frimas nos villes se grisent dans la peine dont on ne parle que tout bas ou chargé de dures rengaines celle des autres qu’on fait siennes parce qu’on a … Lire la suite
Publié dans écrivailleries, impromptus, in/poème
Tagué encore, les heures, se taire
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au bord des cils
brûlent les aujourd’huis brûlent aujourd’hui brûle des milliards de fois les arbres les êtres les lieux d’être comme les écrans brûlent le réel d’aujourd’hui qui s’efface pour demain demain va dissoudre l’aujourd’hui pshiii (comme sous l’effet d’un bain d’acide) (un … Lire la suite
Publié dans écrivailleries, clavier d'intempérances, on s'en fout !
Tagué ça brûle
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