[déposer des fleurs]
les petits flocons de nuit luisent sur ta bouche tout autour illisible comme la mer se déshabille sur les pierres et cette chambre morte lentement très lentement en elle ce que le vent déchire et installe là – en elle échouries grasses et flocons de sel ce noir que tu respires – des restes – les écumes les cendres où son visage trempe bleu danse dans les vagues défaites de ses baisers les copeaux flous et des fleurs comme tes yeux illisibles qui vivent des abîmes et mouillent tes mains translucides
Les flocons dansent dans la nuit, fraîches turquoises, murant le silence des maisons froides et nues. Un tapis d’opaline court dans les rues désertes. Un endroit oublié de tous. On ne verra plus aucun visage. Le jour ne viendra plus.
J’aimeJ’aime
Oui, très proche, ton souffle est très proche
…toujours, au bord des effacements et des disparitions, mes mains se tendent ou dansent, il y a des tremblements des flous, des nuances entre voltige et vertige
– je te souris
merci de ta lecture!
J’aimeJ’aime