journal – hiver 2010, printemps 2011 – extrait.
[flou – diffus – indéfini]
«nous avançons parmi, toujours et encore parmi ce qui est de l’ordre et du désordre de toutes choses. le nébuleux, le diffus, quelques lactescences et reflets multiples de tout aspect, difracté lui-même tant il en est de perceptions, nous déconcentre. en est-ce au point de défocaliser la vision réelle, défaire toute possibilité de foyer, de clarté nue, et que ce faisant, il faille en forcer une nouvelle – par un point focal neuf et momentanément indéfini pourtant que déterminé – vision tendue et tenue par un paradigme aussi indéfini qu’est le changement dans sa constance? et si chaque jour le monde tel que nous le connaissons, tel que nous le vidons de matières et de sens, était bel et bien métaphoriquement plat et nous menait aux abîmes (l’inconnu, l’inconfortable) où nous attendent des nuées de terreurs symboliques autant qu’elles purent paraître apocalyptiques au temps de Galilée et Copernick; si chaque jour nous déplacions le point focal de la lunette sur la ligne droite de cet horizon d’aveuglement, défaisions l’entendu que, et jusqu’au flou des statu quo mitigeurs, flou à la fois post-abstraction et précurseur, découvrions-nous un autre possible réel, à l’entendement intérieur, à l’entendement du monde et de sa marche relative – sise dans l’auto-subjectivité de sa propre marche. irions-nous trouver une combinaison plus souple à la danse des cordes?»
https://trajectoiresverslincertain.wordpress.com/ooo-hordes-diffuses/
« paragraphe en forme de tempête dans un verre d’eau »
;¬)
l’original est plus cool, je trouve:
oui bien sûr, tu as raison, c’est plus cool :¬) et je l’ai beaucoup dansé!!
cependant la version des Psychedelic Furs, je l’ai choisi pour une raison qui va avec ce paragraphe ..(pas vraiment cool, le paragraphe lol)
surtout, je suis contente que tu passes ici, merci GMC :¬)
les furs, je les préfère à cette période:
ha oui! vraiment; c’est aussi ma préférée))))
(mais digressons) :)