Enivrez-vous ( mes vertiges et les ivresses)

 
 
 
 
Aurai-je depuis si longtemps confondu mes vertiges et les ivresses
ce qui me happe aussi sûrement que le nectar attire l’oiseau-mouche
et ce vent fou faisant tournoyer les feuilles rouges et rousses comme autant
de feux puissants mangent l’air comme la falaise vous aspire et vous soulève
Aurai-je depuis si longtemps confondu les vertiges et mes ivresses
 
 
 
 
 
merci à S. pour la délicieuse petite trouvaille.
 
 

A propos 4ine

Catrine Godin vit à Montréal, elle dessine, peint et écrit. En 2006, paraissent Les ailes closes aux Éditions du Noroît, puis, en 2012 Les chairs étranges suivi de Bleu Soudain. En 2013 Catrine est invitée au Festival International de Poésie de Trois-Rivières, puis elle participe au Festival Québec en toutes lettres en 2014, par l’entremise du projet Les oracles de Production Rhizome. En 2015, elle participe au chœur de voix du projet Plus Haut que les Flammes, également de Production Rhizome, qui font paraître Les oracles en 2016, présenté sur scène à Bruxelles et à Montréal en 2017. Plusieurs textes libres ont eté publiés dans la revue Femmes de Parole et Possibles (UdM). • "Catrine Godin a une plume universelle dans sa portée, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, ramenée à l'échelle humaine dans ses dimensions les plus profondes. Bon ou mauvais, elle ne juge pas : elle laisse ses mots résonner en toute liberté chez le lecteur qui en est quitte pour de profondes découvertes au fil de ses textes, autant par le sens que par l'esthétisme de son écriture." — Patrick Packwood / pour + d'infos : mescorpsbruts.wordpress.com
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5 commentaires pour Enivrez-vous ( mes vertiges et les ivresses)

  1. Catrine dit :

    ha! c’est rigolo!
    c’est chouette! :¬)

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  2. Catrine dit :

    je veux dire la correspondance est chouette!!

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  3. machinn dit :

    admirablement récité par Reggiani!

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  4. Catrine dit :

    oui, je sens ce moment véritablement en lui (ou en véracité; un sens réel en lui), les mains, la tête un peu penchée, l’émotion et une sorte de pudeur très délicate – je trouve ça sensible, je trouve que c’est un très bel instant.

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