pourtant que, je touche des choses, objets, réels et tangibles, définis prédéfinis, portant un nom et des intentions, ayant des attributs des qualités et parfois des inconvénients, ma pensée puis mes rêves touchent d’autres choses réellement intangibles; sont-elles moins réelles que les choses touchées avec mes mains réelles, ou sont-elles plus réellement vraies puisque dans l’impalpable réel qui nous habite? le plus réel de moi est-ce ce que tu vois, touches, entends, ou, tout ce que tu ne peux jamais atteindre..? les deux? les trois? les douze dimensions du réel toutes à la fois? et je si pense ici au réel de toi, à toutes les formes de toi dans tes temps et tes espaces – toutes ces formes auxquelles je n’ai pas accès bien que toutes soient aussi réelles que tu puisses l’être, et que toutes forment ton réel présent – quel est ton présent réel, celui du concret réel ou celui de ton impalpable réalité?
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Méta
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c’est très bouddhiste dans l’esprit^^
j’aime assez cette citation du « soutra de l’entrée à lanka » (Vème s. pour la premère version écrite):
« les idées fictives naissent
des erreurs suscitées par les apparences.
ces idées sont donc le réel
puisque les apparences ne sont pas des idées »
après 350 pages de dialectique, le « lanka » se termine par cette recommandation importante (?^^) « toutes choses sont libres du langage » (<—- ça, c'est pur fun)
ha! c’est drôlement intéressant, et j’aime assez cette citation! ha oui! mais je ne suis pas certaine d’être tentée par la dialectique (faudrait que j’essaie de lire ce «lanka» :¬) j’évite peut-être un peu trop les lectures approfondies ces temps-ci…) et oui pur fun, comme tu dis: « toutes choses sont libres du language » et même ça procure un effet de « vacances » dans l’esprit, ça libère – peut-être la pensée moderne étouffe-t-elle dans les carcants du language, dans les formes obligées du tout en boîte – et tu viens de m’éclairer une piste, un dégagement possible sur mon « chemin de retour »… c’est super!
Merci, gmc!
LE CHEMIN VERS ITHAQUE (Constantin Cavafis, 1911)
Quand tu prendras le chemin vers Ithaque
Souhaite que dure le voyage,
Qu’il soit plein d’aventures et plein d’enseignements.
Les Lestrygons et les Cyclopes,
Les fureurs de Poséidon, ne les redoute pas.
Tu ne les trouveras pas sur ton trajet
Si ta pensée demeure sereine, si seuls de purs
Émois effleurent ton âme et ton corps.
Les Lestrygons et les Cyclopes,
Les violences de Poséidon, tu ne les verras pas
A moins de les receler en toi-même
Ou à moins que ton âme ne les dresse devant toi.
Souhaite que dure le voyage.
Que nombreux soient les matins d’été où
Avec quelle ferveur et quelle délectation
Tu aborderas à des ports inconnus !
Arrête-toi aux comptoirs phéniciens
Acquiers-y de belles marchandises
Nacres, coraux, ambres et ébènes
Et toutes sortes d’entêtants parfums
– Le plus possible d’entêtants parfums,
Visite aussi les nombreuses cités de l’Égypte
Pour t’y instruire, t’y initier auprès des sages.
Et surtout n ‘oublie pas Ithaque.
Y parvenir est ton unique but.
Mais ne presse pas ton voyage
Prolonge-le le plus longtemps possible
Et n’atteint l’île qu’une fois vieux,
Riche de tous les gains de ton voyage
Tu n ’auras plus besoin qu’Ithaque t’enrichisse.
Ithaque t’a accordé le beau voyage,
Sans elle, tu ne serais jamais parti.
Elle n’a rien d’autre à te donner.
Et si pauvre qu’elle te paraisse
Ithaque ne t’aura pas trompé.
Sage et riche de tant d’acquis
Tu auras compris ce que signifient les Ithaques.
Pardon j’ai mis du temps à répondre, ce Cavafis posté ici m’a replongée ailleurs et ramenée à des images d’enfance où Ulysse et ses voyages (la télévision passait un épisode chaque semaine) peuplait nos jeux et joutes à mes frères et moi; puis à l’Odissée lue plus tard à l’adolescence! «Rien ne se perd» et tout se transforme… seulement, nous oublions nos empreintes… Ce texte est superbe. Merci pour ce cadeau.